Cie La Baraque

La dénomination n’est pas indifférente : fille d’exilés politiques espagnols Elisa Martin-Pradal a pensé à « La Barraca » que F. Garcia Lorca entraînait sur les routes de l’Espagne Républicaine à la découverte du public populaire.

Description

La dénomination n’est pas indifférente : fille d’exilés politiques espagnols Elisa Martin-Pradal a pensé à « La Barraca » que F. Garcia Lorca entraînait sur les routes de l’Espagne Républicaine à la découverte du public populaire. C’est cet héritage qu’elle revendique, cette culture qu’elle affirme, en proposant ses créations chorégraphiques à des spectateurs neufs : milieu scolaire, associations de quartier, résidences-missions, zones sensibles… Au sein de cette Compagnie Elisa Martin-Pradal compte jusqu’à aujourd’hui vingt créations. Dans les années 90 elle produit un nombre considérable (plus d’une centaine) de petites pièces avec des amateurs de tous âges. Elle collabore avec des danseurs de formations très diverses : Classique, Jazz, Cirque, Hip-Hop, Flamenco, Tango, Mime … Elle s’engage depuis 1994 dans une recherche gestuelle qui permet à chaque danseur d’être lui-même et de réinvestir sa propre histoire avec la danse. A partir de ce maillage de langages chorégraphiques multiples, elle compose une calligraphie vivante.


Spectacles conseillés :

Passant(s) – Création 2017

Dans le quotidien de nos marches soudain quelque chose se détraque. L’homme a besoin d’agir sur ce qui l’entoure pour se prouver qu’il existe. Se prouver à soi-même et par reflet nous rassurer, nous qui l’observons. Nous permettre de nous perdre pour mieux nous retrouver.

Chacun est sur ces passages pour rencontrer le monde, l’autre mais aussi soi-même.

Il suffit d’un geste pour transformer la réalité et cet acte a des répercussions sur tout l’ensemble.

Comment occupons-nous un espace commun ?

Comment l’abordons-nous avec nos différences ?

Comment pouvons-nous le partager ?

Ici les passants tentent de détourner la violence du monde réel, pour réinventer, expérimenter, d’autres manières de se rencontrer, de se mouvoir ensemble : les regards, les gestes ébauchés, les rythmes proposés deviennent harmonie et accueil dans la découverte de l’Autre.

Les sonorités et la gestuelle essaient d’exprimer ce que les mots parfois sont impuissants à dire.

Peu à peu la solitude et la défiance cèdent la place à l’espoir.

Nous dansons tous pour mettre en commun toutes nos « expériences de vie » et tracer ensemble des chemins d’avenir…

Vidas

Dans Vidas se rencontrent deux générations, deux femmes et un homme plus âgé, trois vies, trois conceptions du monde.

L’incompréhension inhérente à ce triangle demeure-t-elle indépassable ou bien, au contraire, s’avère-t-elle le terreau salutaire d’une nouvelle lecture du monde ?

L’altérité se noue aussi dans ce face à face fondamental avec l’autre, l’autre spectateur, l’autre danseur. A chacun d’élargir sa vision du monde et de réinterroger ses habitudes.

Le vivre ensemble est au cœur de nos projets. Il est complexe de conjuguer nos différentes sensibilités et perceptions du monde, cependant, il nous faut composer ensemble. Les diverses propositions des interprètes se réfèrent à l’histoire de chacune, engendrent des situations qui font appel à notre ouverture.

Car l’étranger, celui qui porte un nouveau regard, sape nos certitudes, nous enrichit d’autres lectures.

Sur scène chacun connaît les forces, les faiblesses de chacun. Coûte que coûte la danse doit perdurer. Il en va du rythme, il en va de l’interrelation. Du temps et de l’espace en somme, les deux substrats de notre identité, de nos attentes, de nos peurs.


Contactez-les :
Telephone : 09 52 82 44 13 // 06 74 56 22 52
Mail : cielabaraque@yahoo.fr
Site Internet : http://www.labaraque-danse.com